Arnaud Montebourg a reçu des représentants des salariés lundi 28 novembre 2011.
Montebourg rencontre des syndicalistes d'Areva
Des représentants de la CFDT ont demandé rendez-vous au député PS Arnaud Montebourg. Car, suite à l'accord avec Europe Ecologie les Verts et la cacophonie qui s'en est suivi, salariés du Pôle nucléaire de Bourgogne et syndicats sont très inquiets.
Le président du conseil général de Saône-et-Loire a reçu des représentants syndicaux CFDT d'Aréva. Ces derniers sont très inquiets pour l'avenir de la filière, qui emploie des centaines de personnes en Bourgogne.
Quelle est la position du Parti socialiste sur le nucléaire ? C'est cette question que les syndicalistes sont venus poser au député socialiste. Les salariés d'Areva s'interrogent sur le volet nucléaire de l'accord PS-EELV (Europe Ecologie Les Verts). Celui-ci prévoit d'abaisser de 75 à 50% la part de l'électricité d'origine nucléaire dans le mix énergétique français à l'horizon 2025.
Le président du conseil général de Saône-et-Loire a reçu les syndicalistes pendant près d'une heure. Mais, il s'est refusé à toute déclaration à la presse. "Il nous a plus écouté que donné des informations", a déclaré à la sortie Fabrice Martinerie, délégué CFDT d'Areva Saint-Marcel.
Rappelons que Christophe Sirugue, député-maire de Chalon-sur-Saône, a fait connaître sa position sur le sujet. "Il faut éviter une trop forte dépendance au nucléaire, mais le nucléaire zéro, c'est non", a déclaré le député PS de Chalon, qui était l'invité de La voix est libre, l'émission politique de France 3 Bourgogne, samedi 26 novembre 2011.
Hollande n'appliquera pas tout l'accord avec EELV
Le candidat PS à l'élection présidentielle, François Hollande, a assuré lundi 28 novembre 2011 sur RMC qu'il n'appliquerait pas tout l'accord liant son parti et EELV, mais juste les mesures à ses yeux "les plus essentielles", affirmant qu'il n'était "pas le candidat d'un parti".
Par ailleurs, dans une tribune du quotidien Le Monde daté de mardi 29 novembre 2011, François Hollande affirme qu'il ouvrira "un grand débat sur l'énergie en France", associant "acteurs" et "citoyens", qui s'achèvera par le vote au Parlement d'une "loi de programmation de la transition énergétique", s'il est élu en 2012.