Bourgogne : traitement des AVC par télé-assistance

Les hôpitaux de Nevers, Sens et Auxerre sont connectés au CHU de Dijon, pour une prise en charge rapide des patients

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Les malades peuvent recevoir les soins nécessaires dans un délai extrêmement court, sans qu’il soit nécessaire de les transférer au CHU de Dijon.

Depuis quelques semaines, les hôpitaux de Nevers, Sens et Auxerre sont connectés par télé-médecine avec l’Unité de soins intensifs neuro-vasculaire (USINV) du CHU de Dijon.

Le principe est simple : un expert neurologue de garde au CHU de Dijon examine en direct l’imagerie cérébrale des patients hospitalisés dans un autre département bourguignon. L'expert dijonnais peut ainsi guider ses collègues urgentistes de Nevers, Sens et Auxerre à propos des soins à donner aux victimes.

Ce dispositif permet aux patients atteints d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique d’être pris en charge, dans les plus brefs délais, grâce à un traitement d’urgence. Cela consiste à injecter par voie veineuse "une molécule fibrinolytique, capable de dissoudre le caillot qui obstrue une artère cérébrale", indique le CHU dijonnais. Le produit doit être administré entre 1h et 4h30 après l'AVC. "Cela requiert des conditions d’utilisation rigoureuses", mais ce procédé "se révèle très efficace et sans aucun danger".

Pour le CHU, la télé-médecine est "une réponse aux disparités de prise en charge des AVC en Bourgogne. Avant la mise en place de ces plans, beaucoup de patients ne pouvaient bénéficier de ce traitement du fait d’un délai supérieur à 4h30".

Le Réseau bourguignon de télé-fibrinolyse est un projet rédigé par le CHU et l’ARS en 2010. Il a pour objectif de fédérer autour du CHU 13 hôpitaux généraux n’ayant pas de neurologues de garde. Ce projet a bénéficié d'un financement à hauteur de 800 000 euros.


 
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