Bourgogne: les réactions se multiplient

Un hommage est rendu aux victimes de la fusillade, qui a fait 4 morts, dans un établissement scolaire juif

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Un professeur de religion, ses deux enfants ainsi qu'un autre enfant ont été tués et un adolescent gravement blessé, par un homme qui s'en est pris à un collège-lycée juif à Toulouse, avant de s'enfuir à scooter lundi 19 mars 2012.

Le président Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu lundi midi sur les lieux de la fusillade a décrété "une minute de silence dans les écoles mardi" à 11 heures. Cette fusillade, qualifiée de "tragédie nationale" par le président de la République, a brutalement mis entre parenthèses la campagne pour l'élection présidentielle. François Hollande a aussi annoncé son déplacement à Toulouse.

François Rebsamen, sénateur-maire PS de Dijon, a déclaré pour sa part : "nous souhaitons que tous les moyens de l'Etat soient mis en oeuvre pour identifier, interpeller et déférer devant la justice l'auteur présumé de ces actes criminels. Je demanderai qu'une minute de silence soit observée à la mémoire des victimes  lors de la réunion du groupe socialiste demain."

Arnaud Montebourg, député PS : "la similitude avec les lâches assassinats de sang froid des 3 militaires de Montauban d'origine antillaise et maghrébine laisse penser dans les deux cas à des motivations racistes et antisémites. Ils témoignent d'une montée préoccupante et générale de la haine et de l'intolérance religieuse dans notre pays, à l'égard de toutes les religions, quelles qu'elles soient."

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