Un an après la catastrophe de Fukushima, la mobilisation se poursuit pour sortir du nucléaire
Depuis plusieurs mois déjà, des chaînes humaines locales en Rhône-Alpes et PACA rassemblent des milliers de personnes. Ce week-end, une immense chaîne va se former de Lyon à Avignon. A Dijon, elle aura lieu dès le samedi 10 mars 2012, de 14h30 à 16h, place de la Libération.
Les anti-nucléaires ne sont pas près d'oublier la date du 11 mars 2011. C'est ce jour-là qu'a débuté la catastrophe de Fukushima. Aujourd'hui encore, les réacteurs de la centrale "continuent d’exposer des millions de Japonais à la radioactivité et de contaminer le pays pour des milliers d’années", dénoncent les opposants à cette énergie.
Le collectif Sortir du nucléaire organise donc une grande chaîne humaine pour se faire entendre. A Dijon, elle aura lieu dès le samedi 10 mars 2012, de 14h30 à 16h, Place de la Libération. Ce sera une répétition avant la grande chaîne humaine du 11 mars 2012, le long de la RN7, de Lyon à Avignon. En Bourgogne, des départs groupés en autocar ou en auto sont organisés depuis Auxerre, Beaune, Chalon-sur-Saône, Dijon, Toucy, etc pour rejoindre le Sud de Lyon le 11 mars.
"Tous les citoyens auront l'opportunité de réagir ensemble pour dénoncer le risque de catastrophe nucléaire en France et dire haut et fort leur volonté que la France saisisse l'opportunité écologique et économique de la transition énergétique. D'autres pays européens sortent du nucléaire, alors pourquoi pas nous ?" déclarent les organisateurs.