Qu'on choisisse la petite ou la longue distance, la Transjurassienne nécessite une préparation rigoureuse.
Comment bien farter ses skis ?
On apprend à farter pour mieux glisser sur laTransjurassienne. Johann Gauthier, spécialiste de la préparation des skis à la Fédération Française de Ski nous dévoile les secrets d'un bon fartage.
Une compétition sportive quelle qu'elle soit suppose une condition physique et une hygiène de vie de qualité, afin d'aborder l'échéance sportive dans les meilleures conditions.
I. L'entraînement
Un entraînement physique de qualité doit être respecté scrupuleusement pour aborder une course de ski, ou toute autre compétition sportive. Pour cela, il faut bien évidemment foncer sur le terrain, sortir les skis et pratiquer très régulièrement, grâce à un entraînement adapté.
Les séances d'entraînement doivent être rationnaliser. Pour cela, le site ski-nordique.net met à disposition du public des fiches pratiques, abordant une multitude de thèmes permettant d'approfondir sa préparation. Dans le cas des personnes qui manquent de temps pour s'entraîner, le site propose des conseils pour intensifier les efforts.
Une phase de préparation musculaire est également d'usage, surtout en ski de fond, puisque la force à autant d'importance que la coordination et la souplesse par exemple. Développer la force par la musculation est à prendre en considération dans un cycle de travail au même titre que le développement de l’endurance ou de la vitesse.
Certains choisissent de s'entraîner en solitaire quand d'autres préfèrent s'entourer d'un coach personnel. Quelques organismes proposent des stages de préparation aux grandes courses de ski de fond. Exemple à La Pesse, où une semaine d'entraînement pour la Transjurassienne était encadrée par un moniteur de ski nordique diplômé. Douze personnes ont pu assister à ce stage alternant les séances de technique et d'analyse vidéo, de longues distances et vitesse ou encore d'endurance force durant 6 jours.
Yannick Jeannerod, moniteur au CNSN,
explique l'importance de l'échauffement juste avant la course (vidéo).
II. L'hygiène de vie
C'est le second point à respecter très précisemment. Innutile de s'entraîner nuit et jour si l'alimentation et les périodes de repos sont totalement incohérentes. Laurent Schmitt (vidéo en lien), docteur en biologie au Centre National de Ski Nordique explique que les trois jours qui précèdent l'épreuves sont très importants. C'est à ce moment que les réserves nutritives se mettent en place dans le corps du sportif, il est donc important de faire le plein de glucides.
Il faut savoir qu'une heure de ski de fond à 15 km/h brûle deux fois plus de calories qu'une heure de tennis, car il fait travailler l'ensemble des muscles et par temps froid. Lors de la course, de nombreux sportifs conseillent de boire une boisson énergétique ainsi que des mélanges de gels nutritifs et d'eau. Dans tous les cas, il faut consommer des quantités suffisantes de glucides sous forme de bananes, de fruits secs, de pain complet ou encore de céréales.
III. Le matériel
Si certains prétendent encore que le matériel ne fait pas le sportif, il est tout de même essentiel de préparer son équipement minitieusement. Bonnet, lunettes pour ne pas se geler les yeux, veste et pantalon adaptés à la pratique du ski de fond, gants de bonne qualité sont indispensables. Au delà de la tenue vestimentaire, le plus important reste le fartage des skis, comme le précise Johann Gauthier, spécialiste de la préparation des skis à la Fédération Française de Ski, qui nous dévoile les secrets d'un bon fartage (voir la vidéo en vignette).