Côte-d'Or : l'APF au régime sec

Le département de Côte-d'Or stoppe la subvention allouée à l'Association des Paralysés de France.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
video title

Côte d'Or: l'APF perd la subvention du département

Le conseil général de Côte d'Or stoppe sa subvention à l'APF (Association des Paralysés de France). Conséquence : l'association va devoir fermer son service social à partir de mars 2012.

Conséquence de cette décision : la délégation de Côte-d’Or de l’APF devra fermer son service social à partir du mois de mars 2012.

Comme d'autres associations, l'APF fait les frais de la politique de rigueur appliquée par le conseil général en raison de la crise économique. En 2012, l'Association des Paralysés de France ne recevra plus de subvention pour son service social. L'assemblée départementale justifie sa décision en expliquant que l’assistante sociale de l’APF assurait des taches qui sont désormais prises en charge par la Maison Départementale de l’autonomie (MDA).


Mais, Florence Lecompte le Grand, directrice de la délégation départementale de l’APF, a une autre vision des choses. A son avis, la Maison Départementale de l’autonomie n'assure pas l'intégralité du travail fourni par l’assistante sociale de l’APF. "Ce qui nous pose souci", dit-elle, "c'est qu'il n'y aura plus le même genre d'accompagnement et de réponse que nous fournissions auparavant". Le service social de l'Association des Paralysés de France gère plus de 300 dossiers par an, ainsi que 70 autres personnes handicapées sur le long terme.


Emmanuelle Coint, présidente de la commission sociale du conseil général de Côte d'Or, se veut rassurante. "Nous sommes toujours ouverts au dialogue", déclare l'élue. "Nous avons le même souci, c'est l'intérêt des personnes en situation de handicap. Donc, il y a évidemment un moment où nous allons trouver des convergences", conclut-elle.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information