Cafetiers, hôteliers, restaurateurs sont soumis à de nouvelles formations obligatoires pour tenir un établissement.
Comment faire face à l'abus d'alcool, la prise de produits illicites, la discrimination, le bruit, la violence, etc. Les professionnels de l'hôtellerie-restauration doivent apprendre à gérer de nombreux problèmes de société.
Aucun diplôme n'est exigé pour ouvrir un débit de boissons ou un restaurant. En revanche, les exploitants de ces établissements doivent suivre une formation obligatoire appelée "permis d'exploitation.
Le contenu de cette formation est vaste : cela va de l'affichage des prix à l'hygiène, en passant par la réglementation du travail ou la lutte contre l'alcoolisme. La connaissance des lois permet de réduire les risques de fermetures administratives.
"Avant 2007, quand cette formation n'existait pas encore, une vingtaine d'établissements de Côte d'Or étaient fermés chaque année pour non-connaissance des obligations juridiques ou administratives. Aujourd'hui, on recense seulement deux ou trois fermetures par an", explique Jean-Louis Humbert, formateur de l'UMIH 21 (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie).
L'un des derniers volets mis en place consiste à former les professionnels qui vendent de l’alcool entre 22 heures et 8 heures du matin.