Le président de la communauté de communes de la Plaine dijonnaise a été condamné dans une affaire de marché public.
Jean-Louis Aubertin a écopé d'un an de prison avec sursis et trois ans de suspension de droits civiques, civils et familiaux. Cette décision est jugée disproportionnée par ses pairs.
La décision rendue par le tribunal correctionnel de Dijon mardi 10 janvier 2012 a été ressentie comme un coup de massue par l'élu côte d'orien. "Il y a eu des erreurs de paperasse, je les assume", déclare Jean Louis Aubertin. Mais, il avoue son incompréhension face à la lourdeur de la peine.
Il a été condamné pour publicité insuffisante lors de la passation d'un appel d'offre pour lequel il y a tout de même eu six réponses. "Nous n'avons fait de tort à personne. Nous avons permis à quatre communes de faire des travaux à des conditions financières intéressantes", précise-t-il.
Jean-Louis Aubertin a reçu le soutien des huit vice-présidents de la communauté de communes. "Ca fait 40 ans qu'il est au service des ses concitoyens, de sa collectivité", fait remarquer Claude Darciaux, la députée-maire de Longvic. "Il n'y a pas eu de malversation. Ca me semble totalement disproportionné et j'avoue que je ne comprends pas, d'autant plus qu'on le prive de ses droits familiaux comme si c'était un criminel, un voyou."
Le président de la communauté de communes de la Plaine dijonnaise a fait appel de la décision de justice. En attendant, il continue à travailler pour faire avancer les dossiers de la collectivité.