L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin était en visite en Bourgogne lundi 6 février 2012.
Dominique de Villepin en Côte d'Or
François Hollande n'était pas le seul aujourd'hui à Dijon, son camarade de promotion à l'ENA... et candidat lui aussi à l'élection présidentielle, Dominique de Villepin était en Côte-d'Or à l'invitation de la CGPME... et toujours à la recherche de signatures.
Dominique de Villepin a profité de son déplacement pour solliciter les signatures nécessaires à sa candidature à l'élection présidentielle.
Le chef de file du mouvement République solidaire poursuit son tour de France. Il a visité deux entreprises de Côte d'Or : la fromagerie industrielle Gaugry, à Brochon, et la société FM Logistique, à Fauverney. Il a aussi déjeuné avec des chefs d’entreprises de la CGPME à Gevrey-Chambertin.
Invité du 12/13 de France 3 Bourgogne, Dominique de Villepin a plaidé pour "une véritable refondation", à commencer par une refondation politique. "Comment gouverner la France avec 40 ministres comme aujourd'hui ? Nous avons besoin d'une équipe resserrée de 10 ministres. Nous avons besoin de moins de régions dans notre pays, nous avons besoin de 8 grandes régions capables de porter l'ambition française en Europe et dans le monde et nous avons besoin de solutions pratiques pour la compétitivité.
Oui, il faut mettre en place au bon moment et de la bonne façon une TVA sociale. Il faut créer de l'emploi en limitant les charges pour les entreprises. Donc, il y a des solutions, elles existent, il faut apporter les réponses", a déclaré l'ancien Premier ministre.
"Quand on aime, on ne compte pas"
Une rencontre avec Jean-Claude Robert, maire socialiste de Gevrey-Chambertin, figurait aussi au programme de Dominique de Villepin. "Partout en France, je sollicite les maires, les conseillers généraux, tous ceux qui peuvent apporter leur parrainage et qui sont soucieux du bon débat démocratique dans notre pays", a déclaré le chef de file de République solidaire, qui se dit "favorable" à l'anonymat des parrainages.
Interrogé sur le nombre de signatures qu'il a recueilli jusqu'à présent, il n'a pas voulu apporter de précisions et a simplement répondu : "Vous savez quand on aime, on ne compte pas. Donc, pas de chiffres, mais nous progressons bien et j'ai confiance d'atteindre le chiffre – au-delà de 500 puisque l'on sait bien qu'il faut plus de promesses de parainnages pour obtenir le nombre nécessaire – nous travaillons et nous avançons."
Jusqu'à présent, l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin est crédité d'environ 1,5 % d'intentions de vote dans les sondages.