A partir du 1er novembre les occupants d'un logement ne peuvent plus être expulsés.
C’est une date parfois redoutée par les propriétaires, souvent attendue avec impatience par l’association qui viennent en aide aux plus démunis. Le 1er novembre marque le début de la trêve hivernale.
Autrement dit, hors mis les squatteurs qui auraient pénétré illégalement dans un bâtiment, il est impossible d’expulser les personnes qui vivent dans un logement.
Parallèlement les préfectures activent le plan hivernal jusqu’au 1er avril. A Besançon par exemple, 59 places d’hébergement supplémentaires sont disponibles, en plus des 179 places ouvertes toutes l’année : soit un total de 238 places.
Pour la ville de Besançon, le nombre de places est certes limité, mais c’est l’évolution des publics qui pose surtout problème. Le CCAS (centre communal d’action social), est l’une des huit structures qui accueille des SDF dans la capitale comtoise, et d’années en années, elle voit défiler de plus en plus de très jeunes gens en grande difficulté : sans revenus, et sans attaches familiales.