Les chercheurs du centre Georges-François Leclerc explorent de nouvelles pistes sur le système immunitaire.
video titleDijon : traitement contre le cancer du sein
Octobre est le mois du dépistage du cancer du sein, qui est la 1re cause de mortalité chez les femmes. Chaque année en France, 53 000 cas sont diagnostiqués. De nouveaux traitements voient le jour. Des chercheurs du centre Leclerc à Dijon travaillent sur le système immunitaire.
Des expériences prometteuses sont menées au centre dijonnais de lutte contre le cancer.
Le cancer du sein est la première cause de mortalité féminine. Depuis 2004, la campagne "Octobre rose" encourage le dépistage chez les femmes de 50 à 74 ans. Chaque année, 53 000 cas sont diagnostiqués en France. L'ablation du sein n'est plus la seule arme dont disposent les médecins pour lutter contre cette maladie. Grâce aux progrès de la recherche, il existe aujourd'hui de nombreux traitements pour venir à bout de cette maladie : chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie ou chimiothérapie.
Au CGFL (Centre Georges-François Leclerc), les médecins travaillent sur les mécanismes complexes qui entraînent la transformation de cellules normales en cellules cancéreuses. L'objectif est de mettre au point de nouveaux traitements.
"La chimiothérapie, ce sont des médicaments toxiques qui ont pour rôle de tuer les cellules cancéreuses", explique le docteur François Ghiringhelli, directeur d'équipe de recherche pour l'ARC (Association pour la Recherche sur le Cancer). "Mais, la grande nouveauté, c'est que ça ne fait pas que tuer les cellules cancéreuses. Cela peut aussi activer le système immunitaire quand on utilise le bon médicament pour le bon patient", précise-t-il.
C'est pourquoi au laboratoire dijonnais, on étudie les cellules au cas par cas dans l'espoir de créer des chimiothérapies à la carte, car chaque patient a un système immunitaire différent. Les expériences menées sont concluantes et ces nouvelles chimiothérapie pourraient être testées sur les malades d'ici 5 ans.
