La police judiciaire enquête sur l'incendie meurtrier qui a eu lieu au centre-ville tôt ce samedi 9 juin 2012.
Que s'est-il passé dans l'appartement du 36, de la rue des Godrans où une femme a trouvé la mort vers minuit et demi ? Une enquête a été ouverte et un expert en incendie s'est rendu sur les lieux.
Le feu s'est déclaré dans un logement au rez de chaussée d'un immeuble. Une femme a péri dans l'incendie et un homme a été grièvement brûlé. Son pronostic vital est engagé. Il a été emmené dans un premier temps au CHU de Dijon, avant d'être transféré dans un service des grands brûlés à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon.
Les enquêteurs ont établi que le feu a démarré au niveau du canapé. C'est là que la femme, âgée de 50 ans, a été trouvée morte. L'autopsie pratiquée cet après-midi a révélé qu'elle avait péri par asphyxie. Ils veulent savoir notamment s'il y a eu un accélérateur qui aurait permis aux flammes de s'étendre et d'embraser le local vétuste d'une dizaine de m². Ils
De nombreuses questions en suspens
Les policiers veulent aussi entendre les témoins de ce drame. En effet, de nombreuses personnes étaient présentes dans la rue au moment des faits. Plusieurs voisins ont alerté les pompiers. Des voisins, qui faisaient une fête en face, se sont précipités au secours des habitants. Un passant et un SDF ont aussi participé au sauvetage de l'homme qui se trouvait dans l'appartement en flammes. Ils l'ont aidé à sortir en cassant la fenêtre. Ces témoignages devraient permettre de mieux comprendre l'enchaînement des faits.
De son côté, le procureur de la République, Eric Lallement, a précisé que toutes les pistes étaient ouvertes. "Ou bien il s'agit de quelque chose d'accidentel : parce qu'une bougie a été allumée ou parce qu'il y a eu une dégradation électrique. Il peut aussi y avoir une cause, entre guillemets, "criminelle", c'est-à-dire que quelqu'un aurait versé ou utilisé un produit incendiaire", a-t-il indiqué. Pour l'heure, de nombreuses questions sont encore en suspens.