Des conditions de vie à la limite du supportable pour les 1097 étrangers qui demandent l'asile politique
Le point sur les demandeurs d'asile
le Collectif dijonnais de soutien aux demandeurs d'asile, qui rassemble 28 associations, a tenu ce matin une conférence de presse pour dénoncer la situation intenable de ces demandeurs d'asile. Le 15 juillet prochain, ceux qui squattent depuis janvier un bâtiment dijonnais risquent l'expulsion, sans
le Collectif dijonnais de soutien aux demandeurs d'asile, qui rassemble 28 associations, a tenu ce matin une conférence de presse pour dénoncer la situation intenable des demandeurs d'asile qui vivent à Dijon.
1097 demandeurs d'asile à Dijon
C'est le chiffre communiqué par le collectif d'associations qui leur viennent en aide. les centres d'accueil sont pleins, certains sont en hôtel, d'autres dans des familles, d'autres encore à la rue.
Le squat de l'Ecole des Greffes
C'est ce squat ouvert en janvier dernier à l'ancien internat de l'Ecole des Greffes, qui suscite le plus d'inquiétudes. Le 15 juillet prochain, les demandeurs d'asile qui squattent depuis janvier ce bâtiment dijonnais risquent l'expulsion, sans qu'aucune autre solution d'hébergement n'ait été trouvée, et leur nombre augmente de manière préoccupante.
En janvier dernier, faute de solution d'hébergement 60 demandeurs d'asiles s'y étaient installés. Aujourd'hui, ils sont 311 et au lieu de tout cet espace, ils s'entassent désormais à 15, 20 ou même 30 par chambre.
Tous attendent l'issue de leur demande d'asile, mais les délais se sont allongés.
L'absurdité d'une procédure "décentralisée"
Depuis que la loi impose aux demandeurs d'asile de déposer leur dossier en préfecture de région l'afflux des réfugiésà Dijon pose des problèmes insolubles. Le Collectif va demander à François Rebsamen d'intervenir auprès de Manuel Valls pour modifier cette procédure.