Une directive européenne va libéraliser au 1er janvier 2016 les droits de plantation de la vigne.
Cette réforme s’inscrit dans la PAC et met à mal tous les outils de réglementation existant en France, qui permettaient d’éviter la surproduction et la chute des prix.
A l’occasion des questions au gouvernement mercredi 29 février, François Sauvadet, ministre de la fonction publique, a répondu à Jean-Claude Mathis, député de l’Aube ;
Il rappelé la position du gouvernement et du ministre de l’Agriculture, qui a alerté la Commission européenne sur les conséquences entraînant une dérégulation du marché.
Il a ajouté « Pour la France, cela pourrait en effet signifier une augmentation de plus de 30% de sa surface viticole cultivée, une baisse immédiate de la qualité de la production, des prix tirés vers le bas et une chute importante du revenu de nos producteurs. »
Il a conclu par « La détermination du Président de la République et de son gouvernement est entière. Vous pouvez compter sur leur mobilisation totale, au service de la viticulture française et européenne comme de l’ensemble de nos filières agricoles. »