L'AJA, qui reste invaincue à domicile cette saison, s'est imposée au stade de l'Abbé-Deschamps lundi 1er octobre 2012
Auxerre a eu toutes les peines du monde pour battre Arles-Avignon 2 à 1, en clôture de la 9e journée de Ligue 2. Le club grimpe au 8e rang du classement.
"C'était important de gagner ce soir pour se rassurer et se repositionner dans le classement", déclare Jean-Guy Wallemme, entraîneur de l'AJ Auxerre.
En première période, les deux équipes n'avaient rien montré d'intéressant même si Auxerre avait obtenu cinq corners en déhors d'une tête d'Hengbart non cadrée (33e).
En seconde période, Arles-Avignon se montrait plus incisif. Savanier (53e), Suarez (54e) et Rocchi (55e) ne cadraient pas toutefois et finalement, le réalisme d'Auxerre a été récompensé.
Auxerre avait fait le plus dur en ouvrant le score par Makengo (69e) à la reprise d'un centre d'Oliech. Mais huit minutes plus tard, Rocchi égalisait d'une frappe aux 20 mètres en envoyant le ballon dans la lucarne droite de Léon.
L'AJA persistait et reprenait logiquement l'avantage à cinq minutes du terme. Oliech lançait Ntep dans la profondeur, qui se présentait seul devant Butelle pour le tromper d'une frappe à ras de terre (85e). Le changement tactique de Wallemme, sortant un de ses défenseurs centraux Ebanega, au profit d'un milieu Segbefia, avait été payant.
L'AJA occupe donc la 8e place avec 13 points, à égalité avec sa victime du jour, et à cinq longueurs du trio de tête Monaco-Angers-Istres.
Réaction de Jean-Guy Wallemme
"On avait fait beaucoup d'efforts contre Angers à 10 contre 11 mardi dernier, une grosse débauche d'énergie. On pensait maîtriser enfin notre jeu, mais on a vu ce soir que face à une équipe bien organisée, comme Istres précédemment, ce n'était pas facile. Il fallait changer quelque chose.
On s'est fait un peu peur sur nos relances, et avec un joueur offensif en soutien des attaquants, c'était mieux pour jouer le deuxième ballon. La deuxième mi-temps a été plus débridée, le match pouvait basculer, mais c'est en contre qu'on a su faire la différence. Thierry Laurey doit être en colère, car c'est un peu comme autrefois, où Auxerre gagnait souvent chez lui en contre."