L'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy a animé une réunion militante au Parc des expositions le 19 septembre 2012
Mâcon : François Fillon fait campagne pour l'UMP
François Fillon était à Mâcon pour animer une rencontre publique avec les adhérents et sympathisants UMP. L'ex Premier ministre est plus que jamais candidat à la présidence du parti de droite face à Jean-François Copé.
Le duel entre Jean-François Copé et François Fillon pour prendre la présidence de l'UMP se poursuit jusqu'en Bourgogne.
Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP était en Côte d'Or, à Talant, mardi 11 septembre. Cette fois, c'est l'ex-Premier ministre François Fillon qui s'est rendu en Saône-et-Loire à l'invitation de Jean-Patrick Courtois, le sénateur-maire UMP de Mâcon.
L'élection du président de l'UMP aura lieu les dimanches 18 et 25 novembre 2012. D'ici là, les candidats multiplient les réunions à travers la France pour séduire les sympathisants.
Nicolas Sarkozy n'ayant pas désigné de successeur, les candidats se sont bousculé pour le remplacer : Bruno Le Maire, Henri Guaino, Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet, etc. Mais, au final, Jean-François Copé et François Fillon restent seuls en course. Les autres n'ont pas réussi à rassembler les 7 924 parrainages d'adhérents nécessaires pour concourir à l'élection du futur président. Seuls les militants encartés, soit un corps électoral de 260 000 à 280 0000 personnes, pourront voter
Fillon, favori des sympathisants UMP
François Fillon a annoncé mardi 18 septembre qu'il avait recueilli "45.000 parrainages" d'adhérents. Ces paraphes, dont ceux de "plus de 75 députés et de plus de 55 sénateurs", "seront mis à la disposition de ceux qui veulent les compter", a ajouté l'ancien Premier ministre.
Seule femme en course, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui rêvait d'incarner une "troisième voie", n'a pas réussi à se qualifier. Le duel Fillon-Copé est "porteur de risques", avec un "excès de testostérone", a-t-elle regretté.
François Fillon, 58 ans, député de Paris, est le grand favori des sondages auprès des sympathisants UMP. Il mise sur sa stature d'homme d'Etat acquise après cinq ans passés à Matignon pour s'imposer. Pour lui, le congrès de l'UMP est "une primaire avant l'heure" pour 2017.