Un rassemblement est prévu ce samedi 9 juin 2012, à partir de 14h, place de la Libération.
Une journée européenne d'action contre l'accord commercial anti-contrefaçon Acta est organisée ce samedi. Beaucoup redoutent qu'il ne limite les libertés sur internet. De nombreux rassemblements ont lieu un peu partout en France.
Cet accord commercial anti-contrefaçon a été signé le 26 janvier à Tokyo par 22 des 27 gouvernements de l'Union européenne et les Etats-Unis, le Japon, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud, la Suisse, le Mexique et le Maroc.
L'accord vise à lutter contre la contrefaçon au sens large, des médicaments et autres marchandises jusqu'au téléchargement illégal sur internet. Si tous les députés s'accordent sur la nécessité de lutter contre la contrefaçon et de protéger la propriété intellectuelle, certains craignent que le traité mette en danger les libertés individuelles des citoyens européens.
Plusieurs pays européens ont gelé les travaux préparatoires en vue de la ratification de l'accord. C'est le cas notamment de l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie ou la Slovénie.
Trois commissions du Parlement européen ont d'ailleurs rejeté jeudi 31 mai dernier l'accord commercial anti-contrefaçon Acta. Et même si ce vote n'est pas contraignant, cela plombe un peu plus les chances que cet accord soit adopté dans l'Union européenne. En effet, pour entrer en vigueur, l'accord doit impérativement être approuvé par le Parlement européen et les parlements nationaux des 22 Etats membres de l'UE signataires du traité.