Le gouvernement donne 1000 postes supplémentaires aux écoles primaires. 20 iraient à la Franche-Comté.
Des postes en plus pour la rentrée. C'est une bonne nouvelle. Mais dans le Jura, la copie a du mal à passer. Le département pourrait obtenir une rallonge de quatre postes. Coup de colère du collectif des vigies pour l'école du Jura qui a eu accès aux chiffres des documents de travail.
Une colère qui ne retombe pas depuis plusieurs mois. Le département du Jura va perdre 61 postes dans ses écoles à la rentrée. C'est l'un des départements ruraux les plus touchés par la carte scolaire.
Alors dans le Jura, l'annonce de ces quatre postes potentiels fait bondir. Une goutte d'eau qui n'est pas du goût des organisations syndicales. Dans l'académie, le Jura représente 40% des pertes de postes cette année. La rallonge lui prévoyerait 20% des postes alloués par le nouveau gouvernement.
Selon le collectif des vigies pour l'école, la répartition des 20 postes dans l'académie de Besançon sera discutée demain lors d'un groupe de travail académique. Puis le 25 juin, aura lieu un comité technique académique. Les documents de travail partent sur une rallonge de neuf postes pour le Doubs, cinq pour la Haute-Saône et deux pour le Territoire de Belfort.
Ces chiffres ne sont pas confirmés par le Rectorat. Le ministre Vincent Peillon communiquera demain lors d'un comité technique ministériel. Charge aux recteurs ensuite de répartir les postes en concertation avec les organisations syndicales.
Les promesses de François Hollande
Le 7 juin dernier dans l'Oise, François Hollande avait affirmé que, "autant que possible", il préserverait "les moyens" des écoles situées en zone rurale. "Les écoles rurales devront être préservées autant qu'il sera possible s'il y a les effectifs suffisants", avait il déclaré avant de s'adresser aux "élus de France" : qu'ils "aient la certitude que nous préserverons les moyens donnés à l'école en zone rurale".
François Hollande s'est engagé à créer 60.000 postes dans l'enseignement durant son quinquénnat.