La ministre des Sports Valérie Fourneyron l'a confirmé mardi 25 septembre 2012
Elle s’interroge "sur le réalisme des montages juridiques et financiers proposés" par les projets des deux sites candidats : le circuit de Nevers-Magny-Cours, dans la Nièvre, et le circuit Paul-Ricard du Castellet dans le Var.
La ministre des Sports a reçu aujourd’hui le président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA). Ce dernier est venu lui présenter un rapport sur la faisabilité de l’organisation d’un Grand Prix de Formule 1 en France.
Ce rapport confirme la faisabilité technique des deux projets. Mais, Valérie Fourneyron estime que "les montages juridiques et financiers des deux projets ne sont pas acceptables en l’état".
Parmi les insuffisances relevées, elle note que "des hypothèses de recettes restent à confirmer. De même, le coût d’achat de la compétition et son évolution au regard de la parité euro/dollar ne sont pas stabilisés".
Par ailleurs, les deux projets présentés reposent sur des recours potentiels à une aide de l’Etat. Ainsi, "le projet de Magny-Cours fait appel directement à l’Etat à hauteur de 2 millions d’euros chaque année, en plus d’une contribution au risque financier".
"Un risque inconsidéré"
Au final, la ministre indique qu'elle souhaite "préserver les finances publiques d’un risque inconsidéré". Valérie Fourneyron recommande que se poursuivent les travaux de la fédération propres à garantir un retour pérenne d’un Grand Prix de Formule 1 en France.
C'est un coup dur pour les responsables nivernais. En effet, le conseil général avait déposé un dossier de candidature à l'organisation du Grand Prix de France de Formule 1 auprès de la Fédération française du sport automobile. En juin dernier, une délégation bourguignonne avait rencontré la ministre des Sports pour discuter du retour d'un Grand Prix de F1 en France.
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