Un protocole d'intention a été signé mercredi 18 janvier 2012 pour la 2e phase de la LGV Rhin-Rhône.
Signature pour la 2ème tranche de la LGV
Un protocole a été signé ce matin au ministère des transports pour la réalisation de la 2ème phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône. Il manque encore 50 kilomètres.
Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, a signé le protocole d'intention pour la réalisation et le financement de la seconde phase de la branche Est de la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône.
Ce protocole a été signé par le ministère des Transports, Réseau ferré de France (RFF), les régions Bourgogne, Franche-Comté et Alsace.
La branche Est de la LGV Rhin-Rhône a été mise en service le 11 décembre 2011. Mais, le chantier n'est pas encore achevé. Une deuxième phase de travaux reste à effectuer à ses deux extrémités : 35 km entre Petit-Croix et Lutterbach, dans le Haut-Rhin et 15 km entre Villers-les-Pots et Genlis, en Côte d'Or.
Par la suite, pour que la LGV Rhin-Rhône soit complètement réalisée, devront s'y ajouter ensuite une branche Sud, de Dijon à Lyon, ainsi qu'une branche Ouest, de Genlis vers Dijon, qui doit permettre de connecter la branche Est à la LGV Paris-Lyon, en traversant l'agglomération dijonnaise.
Une dimension européenne fondamentale
"Ce prolongement de la ligne en Bourgogne et en Alsace, tel que prévu au démarrage du projet, permettra de renforcer les dessertes TGV de la Bourgogne vers Roissy, Lille, Bâle, Zürich, Marseille ou Montpellier", se réjouit François Patriat, président PS de la Région Bourgogne.
"Cette signature est l’aboutissement d’un engagement sans faille, depuis 20 ans, des trois régions de Bourgogne, Franche-Comté et Alsace pour voir aboutir, dans son intégralité, la première liaison grande vitesse province-province, véritable épine dorsale ferroviaire du Grand-est.
Cette LGV Rhin-Rhône complète présente une dimension européenne fondamentale par laquelle seront améliorées les liaisons entre l’Allemagne et la Suisse d’une part et le bassin méditerranéen d’autre part. Ainsi, la réalisation de cette seconde tranche positionnera définitivement Dijon et la Bourgogne, à travers son réseau TER, comme plaque tournante ferroviaire entre le nord, l’est et le sud de l’Europe", conclut l'élu bourguignon.