Nicolas Sarkozy a dévoilé des mesures "choc" pour sortir de la crise dimanche 29 janvier 2012
La prestation du chef de l'Etat à la télévision fait réagir les élus bourguignons. Il a annoncé notamment une hausse de la TVA et de la CSG et il a livré des signes clairs de son envie d'entrer dans la course à l'Elysée face au favori PS François Hollande.
- François Rebsamen, sénateur-maire PS de Dijon :
"Nicolas Sarkozy a tenté en vain, ce soir, d'endosser les habits du Capitaine courage, mais il faisait plutôt penser aux médecins de Molière qui, à force de saignées, achevaient le malade qu'ils étaient censés guérir. (...) Ces mesures ficelées à la hâte, prises à deux mois de la fin de son quinquennat, sont le signe de l'affolement d'un président aux abois. L'exercice médiatique de ce soir n'est rien d'autre qu'une fuite en avant. Elle est pathétique pour le président candidat, dangereuse pour la France et dramatique pour les Français"
-Henri de Raincourt, ministre chargé de la Coopération et conseiller politique de l'UMP : "Dans un propos lucide et courageux, transparent et authentique, le chef de l'Etat a clairement désigné l'adversaire : le chômage. Notre pays peut être fier d'avoir un président qui ne cède pas aux sirènes de la démagogie et qui reste concentré sur la mission que lui ont confiée les Français.
Je me félicite de l'instauration d'une taxe sur les transactions financières. Dès le mois d'août, la France sera le premier pays à mettre en place l'instrument de la moralisation du capitalisme financier".