Bruno Boulefkhad garde le droit de rester devant la banque de Lons-le-Saunier qu'il accuse de l'avoir ruiné.
Le bras de fer continue. Après avoir menacé de s'immoler par le feu devant la Société Générale le 16 mai dernier, M. Boulefkhad vient d'obtenir le remboursement des frais de justice engendrés par l'assignation en référé déposée par son ancienne banque.
En effet, Bruno Boulefkhad, ex-gérant de l'entreprise Flash Auto fraîchement liquidée, effectue des sit-in devant la Société Générale depuis maintenant plusieurs semaines, afin de dénoncer les "abus bancaires".
La banque n'entend pas se laisser faire et a assigné le "perturbateur" en référé auprès du tribunal de grande instance de Lons. Elle réclamait 500 euros par jour d'occupation sans autorisation devant ses locaux ainsi que 1500 euros pour payer les frais de justice engendrés par "l'affaire". La banque dénonçait également une "atteinte injustifiée à sa réputation."
Seulement, le tribunal ne semble pas compétent pour juger cette affaire. Il a donc rejeté la demande en référé de ladite banque et l'oblige à rembourser les frais juridiques de Bruno Boulefkhad. Ce dernier, bien décidé à ne rien lâcher après avoir "tout perdu" a repris le cours habituel de ses journées. Il est toujours installé devant la Société Générale et bien décidé à continuer à lui faire de la publicité...