L'UMP a désigné François Fillon candidat UMP dans la 2e circonscription de Paris mercredi 11 janvier 2012.
L'eurodéputée originaire de Saône-et-Loire, qui visait elle aussi l'investiture dans la circonscription, se retrouve sans circonscription. Une réunion doit passer en revue l'ensemble des investitures, le 24 janvier, pour tenter de régler les cas litigieux.
Le Premier ministre a été désigné mercredi soir candidat UMP dans la 2e circonscription de Paris par la commission nationale d'investiture du parti présidentiel. La situation de sa concurrente Rachida Dati reste donc à régler indiquent les responsables de l'UMP.
La commission, présidée par le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a bouclé mercredi soir sa série de réunions d'investiture. Le parti s'est penché sur les plus épineuses des 577 circonscriptions, parmi lesquelles figurait notamment le cas de la capitale.
François Fillon a choisi de quitter son fief de la Sarthe pour se présenter à Paris. Il a été investi dans la 2e circonscription (Ve, VIe et VIIe arrondissements), malgré les protestations, ces dernières semaines, de son ex-garde des Sceaux, Rachida
Dati. L'eurodéputée visait elle aussi l'investiture dans la circonscription, qui englobe une partie du VIIe arrondissement, dont elle est maire depuis 2008. Aucune solution de repli n'est pour l'heure trouvée pour Mme Dati, mais un responsable UMP assurait dès mardi qu'"on s'approche du but".
"Rien ne sera totalement figé" pour la désignation des candidats avant le 28 janvier, jour où le Conseil national de l'UMP les entérinera définitivement.
La parité est la grande perdante à Paris (aucune femme UMP investie dans une circonscription à coup sûr gagnable, contre deux sortantes). Le numéro un du parti, Jean-François Copé, fait valoir qu'il s'agit d'"un objectif sur l'ensemble du pays". |
Une candidature à Chalon ?
En décembre 2011, la ministre Nadine Morano avait suggéré à Rachida Dati de se présenter à Chalon, la ville de Saône-et-Loire où elle a grandi. Mme Dati avait alors répliqué : "Ce sont des propos ni élégants, ni républicains. On dit à quelqu'un retourne chez toi, si vous voyez ce que je veux dire..."