Le procès des 4 personnes soupçonnées d'avoir aidé JP Treiber pendant sa cavale débute jeudi 12 avril.
Sauf rebondissement bien improbable, l'audience qui se tient demain devant le tribunal correctionnel d'Auxerre devrait être l'épilogue judiciaire de l'affaire Treiber. Ce n'est pas le meurtre de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier dont il sera question puisque le seul accusé s'est donné la mort. I
L'audience qui débute jeudi 12 avril au Tribunal correctionnel d'Auxerre devrait être l'épilogue judiciaire de l'affaire Treiber. Ce n'est pas le meurtre de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier dont il sera question, mais des personnes soupçonnées d'avoir aidé Treiber pendant sa cavale.
La cavale de Treiber débute le 8 septembre 2009, avec son évasion rocambolesque, dans un carton. Dès le départ, de très importants moyens sont déployés, notamment en forêt, pour traquer l'ancien garde-chasse.
Des centaines de policiers et gendarmes sont aux trousses de l'homme des bois, mais il reste introuvable. Il commence même à narguer les enquêteurs en envoyant des lettres. La première est adressée à un journaliste.
A partir de là, la piste de l'existence de complices est clairement envisagée. C'est désormais en Seine et Marne que l'enquête se concentre, là où le fugitif a résidé durant de nombreuses années.
Et effectivement, Treiber trouve refuge dans cette ferme qui appartient à l'un de ses amis, Michel Huys. Interpellé avec son épouse, celui-ci confirme.
Et c'est finalement à Melun, après dix semaines de cavale, que Treiber est interpellé, bien à l'abri dans un appartement prêté par Régis Charpentier, une autre connaissance.
Ultime rebondissement, Treiber se suicide dans sa cellule de Fleury-Mérogis. Le procès pour meurtre n'aura donc jamais lieu.
En revanche, les complices de la cavale restent poursuivis pour soustraction d'un criminel.
Ils encourent 3 années de prison.