Les Vairelles contestent le maintien en détention

Les frères Vairelles contestent leur maintien en détention. Leurs avocats ont formé un pourvoi en cassation.

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Les avocats de l'ex-footballeur Tony Vairelles et de trois de ses frères, mis en examen et écroués pour leur participation présumée à une fusillade, ont annoncé, vendredi 30 décembre 2011, avoir formé un pourvoi en cassation pour contester leur maintien en détention.

Tony Vairelles et ses trois frères contestent leur maintien en détention. "Les quatre pourvois sont faits et déposés aux greffes des prisons" où sont incarcérés depuis fin octobre 2001, Tony, Giovan, Jimmy et Fabrice Vairelles, a dit à l'AFP l'un de leurs avocats, Me Liliane Glock, confirmant une information du quotidien L'Est Républicain.

Les pourvois contestent le maintien en détention des quatre frères par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nancy à l'issue de leur audition mercredi, et le huis clos décrété par la chambre pour les débats. Cette décision de refuser la publicité des débats "était la seule garantie (des mis en examen) contre les dysfonctionnements de la justice", a expliqué Me Glock. Le huis clos "a empêché les gens de se faire une opinion sur ce dossier", a-t-elle souligné.

Tony Vairelles et ses frères sont suspectés d'avoir blessés par armes à feu les vigiles d'une discothèque d'Essey-lès-Nancy en Meurthe-et-Moselle, dans la nuit du 22 au 23 octobre 2011, après une altercation. Mis en examen pour tentative d'assassinat et incarcérés trois jours plus tard, ils nient les faits. Les avocats des frères Vairelles "envisagent de demander le dépaysement du dossier" pour protester contre l'attitude, partiale selon eux, du parquet de Nancy. "Il y a un parti pris d'attribuer le rôle de méchants à nos clients et ceux de gentils aux portiers de la discothèque alors que des témoins disent qu'ils étaient à quatre sur Giovan à taper sur lui", selon Me Glock. Les portiers auraient au moins "dû être mis en examen pour coups réciproques mais le parquet ne veut pas et ne donne aucune explication", a-t-elle dénoncé.

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