Le Réseau Education Sans Frontières est reçu à la préfecture de Saône-et-Loire ce lundi 3 septembre 2012
RESF demande à l'Etat de "prendre ses responsabilités en matière de respect du droit d'asile et des droits des enfants".
Les plateformes d'accueil des demandeurs d'asile en Saône-et-Loire ne prennent plus en charge leur hébergement, ni la fourniture des moyens de vie (le droit à la nourriture est subordonné à un hébergement).
"Cette décision est motivée par l'afflux de demandeurs d'asile", explique l'association RESF. "La France veut faire comprendre à ceux qui sont restés là-bas qu'ils ne doivent pas venir dans l'Hexagone."
Mais, "traiter de cette façon celles et ceux qui ont dû fuir les dictateurs et les mafias de leurs pays" est une "façon de faire qui porte gravement atteinte aux droits fondamentaux que sont le droit d'asile et le droit des enfants", pointe le Réseau Education Sans Frontières.
RESF demande donc le respect des droits qui figurent dans les conventions que l'Etat français a signées. "Il n'y a aucune raison pour que des individus et/ou des associations remplissent le rôle des institutions créées pour accueillir les demandeurs d'asile comme le veut la loi", rappelle le réseau.