Menace sur les sites francs-comtois

Jeudi, un comité d'entreprise a eu lieu, laissant entrevoir une reprise difficile de l'activité du site vésulien.

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Le contrat entre l'Américain Général Motors et PSA est-il à l'origine des difficultés liées au marché iranien, entraînant par la même occasion la réduction de l'activité du site PSA Vesoul ?

Même si la direction réfute l'accusation lancée par les représentants syndicaux, certaines informations laissent présager le contraire, comme le précise le quotidien Le Monde : "Mercredi 28 mars, United Against Nuclear Iran ("Unis contre un Iran nucléarisé"), un lobby américain hostile à Téhéran, a interpellé General Motors pour qu'il force PSA, dont il détient désormais 7 % des actions, à cesser tout commerce avec l'Iran. Dans un communiqué, GM a précisé qu'il avait "discuté du problème avec Peugeot". "Nous en avons retenu qu'ils avaient décidé de suspendre la production et l'expédition de matériel vers l'Iran il y a quelque temps, avant que nous signions notre alliance avec eux, et nous avons décidé de maintenir cette suspension ", assure le constructeur américain.""

<< Visionnez le reportage de France 3 Franche-Comté.

Les intérimaires poussés dehors

L'envoi de pièces détachées vers l'Iran a donc été gelé, réduisant l'activité du site de Vesoul. Depuis février, 220 salariés ont déjà subit le chômage partiel. Ils devraient être reconduits sur d'autres postes, à la place des intérimaires, premières victimes de la baisse d'activité.

En parallèle, Ford et PSA qui développaient et produisaient des diesels en commun depuis 12 ans viennent de réduire leurs opérations, après que le groupe français ait établi une alliance avec General Motors, le rival américain. Cette alliance coûte apparement cher à la famille Peugeot.

General Motors était entré au capital de l'entreprise il y a un peu plus d'un mois. Le géant américain possède à présent 7% du capital. Le marché iranien représentait le deuxième meilleur acheteur, en termes de volume vendu, pour la marque franc-comtoise. PSA, via son partenaire local Iran Khodro, détient 30 % de ce marché mais le frein à main a été actionné.

Du côté d'Hérimoncourt, l'inquiétude demeure pour une toute autre raison. En effet, lors de la réunion de jeudi, la direction a jugé trop peu rentable l'activité de rénovation des moteurs de PSA. Les salariés craignent également pour leurs postes.

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