Mourad Boudykane a été condamné à 3 mois de prison ferme : il avait diffamé un policier, qui témoigne
video titleMontbéliard : 9 mois de prison pour Boudykane
Boudykane écope d'une peine de 9 mois de prison ferme et 6 mois avec sursis pour dénonciations mensongères et calomnieuses envers le commandant Jean-Jacques Kieffer en 2006.
Mercredi 15 février, le procureur a requis 8 mois de prison ferme contre le diffamateur. Le verdict du tribunal a été rendu ce vendredi. Morad Boudykane écope d'une peine de 9 mois de prison ferme, dont 6 mois avec sursis.
Mourad Boudykane, avait accusé le commandant Jean-Jacques Kieffer de corruption en 2006.
L'affaire commence en 2006 à Montbéliard. Mourad Badykane, 25 ans à l'époque, est arrêté et mis en garde à vue, pour trafic de drogue. Pendant sa garde à vue, il est interrogé par les policiers, qui pensent qu'une "taupe" serait du côté des dealers. Badykane affirme par la suite, avoir verser de l'argent au commandant Jean-Jacques Kieffer contre des informations sur les trafics de stupéfiants. Il accuse alors le commandant Jean-Jacques Kieffer de l'avoir corrompu. Le jeune homme maintient ses allégations durant 4 mois. Et pendant 2 longues années, le commandant Jean-Jacques Kieffer subit un "véritable enfer" au commissariat. En effet, ces accusations ont alimenté la suscpicion de ses collègues, de sa hiérarchie, au point que Jean-Jacques Kieffer se sente totalement mariginalisé jusqu'à sa retraite en 2008.
Après avoir été relaxé dans l'affaire de trafic de stupéfiants, Mourad Boudykane avoue alors avoir tout inventé concernant Jean-Jacques Kieffer.
Le rapport de l'inspection générale de la Police nationale (IGPN) tombe 5 mois plus tard : Kieffer est mis totalement hors de cause et lavé de tout soupçon.
Mercredi 15 février, Boudykane avoue regretter ses paroles. La substitut du procureur, Stéphanie Perrin, requiert 8 mois de prison ferme, pour dénonciations mensongères et calomnieuses.
Pour l'avocat de Mourad Boudykane, son client est coupable, mais n'a pas agit seul. Les policiers ayant interrogé l'accusé lors de sa garde à vue, aurait influencer nettement ses réponses, et l'auraient finalement amené à inventer son histoire.
Le tribunal a rendu son verdict ce vendredi. Le délinquant écope d'une peine de 3 mois de prison ferme, dont 6 mois avec sursis.
