Montebourg : "Nous devons reprendre le contrôle"

"Nous devons reprendre le contrôle de notre destinée" estime le député socialiste Arnaud Montebourg

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Le député et président du conseil général de Saône-et-Loire était l'invité de France 3 Bourgogne jeudi 10 mai 2012 à l'occasion du 31e anniversaire du 10 mai 1981.

Arnaud Montebourg, entouré de nombreux élus et sympathisants du PS, se trouvait au pied de la Roche de Solutré. Une cérémonie était organisée pour commémorer le jour où François Mitterrand est devenu le premier socialiste élu président sous la Ve République. Une stèle a été inaugurée pour rappeler qu'il "a gravi régulièrement la Roche de Solutré chaque lundi de Pentecôte en compagnie de son épouse, de sa famille et de ses amis de 1946 au crépuscule de sa vie".
 

Interrogé sur cet anniversaire, Arnaud Montebourg a déclaré : "le 10 mai 2012 est un mélange entre le 10 mai 1981 et le 10 mai 2012 où les Français ont donné un président de la République chargé de transformer le pays en douceur, en respectant les uns et les autres. C'est à la fois une oeuvre de réconciliation et de redressement national. Notre pays - pas seulement les comptes publics - est à terre, en graves difficultés. L'Union européenne est à la dérive. Le président François Hollande a déjà fait entendre son message par-delà les frontières et partout en Europe. Ce que le message universel des Français a dit, les Européens sont en train de l'entendre. C'est là notre goût de revenir sur ce qui s'est passé de 10 mai 1981 : ça a été un formidable écho dans le monde entier".

L'élu bourguignon a aussi précisé : "nous devons être plus forts que les marchés financiers, que l'Union européenne à la dérive qui s'est jetée dans les bras du système financier. Nous devons reprendre le contrôle de notre destinée", a-t-il conclu.

 

Interrogé sur son éventuelle nomination à un poste de ministre dans le futur gouvernement, Arnaud Montebourg, qui fut représentant spécial du candidat pendant la campagne, a répondu : "Vous le demanderez à ceux qui peuvent le dire à ma place, c'est-à-dire au président de la République."

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