Benoît Hamon, porte-parole du PS, a assuré vendredi 13 janvier 2012 que le député bourguignon ne serait pas exclu.
Arnaud Montebourg, député socialiste de Saône-et-Loire, a déclaré qu'il s'opposait à l'accord électoral PS-EELV, passé au niveau national pour les législatives de 2012, quitte à être "exclu" de son propre parti.
L'accord entre le PS et EELV réserve la deuxième circonscription de Saône-et-Loire, détenue par l'UMP, à un candidat d'Europe Ecologie-Les Verts.
Interrogé par LCI sur les propos du troisième homme de la primaire de gauche, assurant qu'il n'appliquera pas cet accord "de coin de table" en Saône-et-Loire, M. Hamon s'est insurgé : "Ce n'est pas un accord de coin de table, c'est un accord politique" qui porte "notamment sur la transition énergétique".
"Quand on est un dirigeant politique et qu'on appartient à un parti, on met en œuvre les choix de ce parti", a poursuivi M. Hamon. "Il y a parfois des concessions à faire mais quel dirigeant politique à un moment n'a pas fait de concession ? Ce qui compte, c'est l'intelligence collective, on n'a jamais raison contre tout le monde".
Arnaud Montebourg "ne sera pas exclu, c'est bien parce qu'il sait qu'il ne le sera pas qu'il en parle", a ajouté le porte-parole.