Mort de St Eloi : la piste criminelle est retenue

Le parquet de Bourges vient d'ouvrir une information judiciaire concernant le Nivernais mort d'une balle dans la tête.

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Le 11 avril dernier, Adil Hiri, un Neversois de 31 ans, avait été découvert dans sa voiture, une balle dans la tête. La gendarmerie a conclu qu'il était impossible qu'il ait été victime d'un tir perdu. L'homme était de plus connu des services de police.

L'enquête a permis de déterminer que l'homme, un résident du quartier de la Grande Pâture à Nevers,  était connu des fichiers de la police nationale pour des faits de petite délinquance liés aux stupéfiants.

La gendarmerie se penche également sur l'analyse de ses communications téléphoniques et sur les examens toxicologiques.

Une chose est sûre, la piste accidentelle a été écartée.

La balle extraite ainsi que les affaires de la victime sont toujours en cours d'expertise à l'Institut de Recherche Criminelle de Rosny-sous-bois.

Article du 20 avril 2012

La balle extraite de la tête de la victime est en cours d'analyse.

Très abîmée, la balle ne permet pas de déterminer de quel calibre elle provient. Elle est actuellement en cours d'expertise à l'Institut de Recherche Criminelle de Rosny-sous-bois. Deux hypothèses sont toujours retenues pour expliquer le décés : le tir accidentel, ou bien la piste criminelle.

Par ailleurs, il n'y avait aucun autre impact de balle sur la voiture.

Article du 11 avril 2012

Un homme est découvert mort dans sa voiture, à St Eloi.

Cet homme, âgé de 31 ans, avait été victime d'une sortie de route mercredi 11 avril dernier à Saint-Eloi, dans la Nièvre.  Plongé dans le coma puis en état de mort cérébrale, il est finalement décédé samedi 14 avril 2012 à 22h, au centre hospitalier de Tours (Indre-et-Loire).

D'abord admis à l'hôpital de Nevers mercredi, l'homme, dont l'état avait empiré, avait été transféré au Centre Hospitalier de Tours (Indre-et-Loire). Les examens avaient révélé l'existence d'un projectile logé dans la tête de la victime.

Aujourd'hui, les enquêteurs s'interrogent : l'automobiliste a-t-il été victime d'un tir accidentel ou d'une tentative d'assassinat ? Le lieu de l'accident, une zone pavillonnaire, permet à priori d'exclure l'hypothèse d'un tir de chasse accidentel.

L'état de la victime avait empiré au fil de la semaine. D'abord gravement blessée, elle était tombée dans le coma avant d'être en état de mort cérébrale samedi matin à 11h40. Le décès a été déclaré samedi soir vers 22h au centre hospitalier de Tours (Indre-et-Loire). 

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