Nièvre : les élus veulent récupérer la Formule 1

Le conseil général a signé une convention dans ce but lundi 25 juin 2012.

Les élus du département de la Nièvre ne baissent pas les bras. Après 4 ans d'interruption, ils croient toujours au retour d'un Grand Prix automobile sur le circuit de Nevers Magny-Cours.

Les conseillers généraux nivernais ont signé une convention pour la création d'un GIP, un Groupement d'Intérêt Public. Cette structure juridique a deux buts. Elle servira à "entrer en contact avec le promoteur des Grands Prix qui est Bernie Ecclestone", explique Patrice Joly, président PS du conseil général de la Nièvre. "Ce GIP a aussi pour vocation de trouver les partenariats public-privé qui permettent de constituer un budget et de définir le modèle économique du Grand prix de France accueilli à Magny-Cours", ajoute-t-il.

 

La Nièvre compte s'appuyer sur plusieurs partenaires publics, dont les départements limitrophes du Cher et de l'Allier qui rejoindront le GIP. Pour accueillir un Grand Prix, il faut trouver quelque 26 millions d'euros. Le conseil général de la Nièvre se dit prêt à investir jusqu'à 2 millions pour transformer Magny-Cours en parc à thème centré autour des transports et de la mobilité. Mais, à une condition : que le circuit bourguignon accueille de nouveau une des manches du championnat du monde de Formule 1.

Un dossier considéré comme "solide et sérieux"

En tous cas, fini le temps où les élus de la Nièvre dénonçaient le parti pris du Premier ministre François Fillon en faveur du circuit du Castellet, dans le Var.

Le 8 juin dernier, une délégation nivernaise a été reçue par la nouvelle ministre des Sports Valérie Fourneyron. Celle-ci s'est déclarée favorable au retour d'un Grand Prix de France de Formule 1. "Notre dossier a été étudié avec une grande attention et il a été considéré comme solide et sérieux", résume Patrice Joly.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité