L'Etat ne subventionnera pas un Grand Prix de Formule 1 sur le circuit de Nevers-Magny-Cours
C'est ce qu'a déclaré le Premier ministre, qui s'est rendu sur le circuit Paul Ricard HTTT, dans le Var, vendredi 30 mars 2012.
François Fillon a évoqué le montage financier prévu pour organiser à nouveau un Grand Prix en 2013. Le retour de la Formule 1 "ne coûtera rien à l'Etat", a-t-il affirmé.
"Une négociation est en cours avec les autorités de la F1", la société Formula One Management (FOM) de Bernie Ecclestone. L'écart est "d'environ deux millions d'euros" et "nous sommes extrêmement proches d'aboutir", a confié M. Fillon, lors d'un point presse sur le circuit varois.
Le coût d'un tel événement, tous les deux ans, en alternance avec un autre Grand Prix mais pas forcément celui de Belgique, sera supporté en partie par les collectivités locales du Var "qui se sont engagées formellement, c'est signé", ainsi que par des partenaires privés réunis au sein d'un Groupement d'intérêt public (GIP), a confirmé M. Fillon.
Pas acceptable de subventionner un Grand Prix
François Fillon a évoqué la situation financière de la France et l'objectif de réduction des déficits : "Symboliquement, il ne serait pas acceptable de subventionner un Grand Prix de F1, comme c'était le cas dans le passé sur le circuit de Magny-Cours", a-t-il affirmé.
Il faisait ainsi allusion aux Grands Prix de France organisés dans la Nièvre avec le soutien de l'ex-président François Mitterrand et des collectivités locales socialistes. En janvier 2012, les élus nivernais s'étaient rendus à Matignon dans l'espoir de récupérer l'organisation de la compétition.
Enfin, selon le Premier ministre, le retour de la France au calendrier de la F1 ne devrait pas être perturbé par la prochaine élection présidentielle: "Je ne vois pas un gouvernement quel qu'il soit renoncer à une manifestation qui ne lui coûte rien", a-t-il conclu.