Les éthylotests sont obligatoires dans les véhicules à partir de dimanche 1er juillet 2012.
Côte d'Or : éthylotests obligatoires
Dans quelques jours, au 1er juillet, tous les véhicules devront être équipés d'un éthylotest. Le 1er juillet c'est dimanche prochain. Pour les automobilistes qui ne possèderaient pas encore l'éythylotest sachez qu'il est très difficile d'en trouver, du moins pour le modèle le plus courant. Les point
La détention d'au moins un éthylotest par le conducteur d'un véhicule à moteur (à l'exception des cyclomoteurs de moins de 50 cm3) est désormais obligatoire. Mais, il est très difficile de s'en procurer.
Les conducteurs doivent acquérir au moins un éthylotest chimique (dont le prix va de 1 à 3 euros) ou un électronique (à partir de 100 euros). Cette obligation est difficile à respecter, car il y a pénurie d'éthylotests chimiques. Le constat est le même partout en France, sur les sites internet comme dans de nombreux commerces (magasins spécialisés en automobile, bars, tabacs, pharmacies…). En cas d'infraction, les contrevenants risquent une amende de 11 euros. Mais, pas de panique, car la sanction n'entrera en vigueur qu'au 1er novembre 2012.
Cette mesure a été prise car l'alcool est la première cause de mortalité sur les routes" françaises depuis 2006. Les conducteurs ivres sont responsables de près d'un tiers des tués sur les routes. Ce taux est pratiquement inchangé depuis 10 ans. Il est surtout "bien supérieur" à l'Angleterre (17%) ou l'Allemagne (10%), à consommation d'alcool quasi égale, souligne la Sécurité routière.
Scepticisme des associations
"La loi dit qu'il faut un éthylotest en état de fonctionnement. Mais, notre préconisation lorsqu'il s'agit d'éthylotests chimiques, est d'en avoir toujours deux", au cas où le conducteur en utiliserait un avant de prendre le volant et se ferait contrôler par la police dans la foulée, expliquait récemment le délégué interministériel à la Sécurité routière Frédéric Péchenard.
Cette mesure a été accueillie avec scepticisme par les associations d'usagers et de victimes de la route, dont certaines ont raillé une "mesurette". Même le président François Hollande l'a jugée "pas toujours adaptée", dans un courrier envoyé aux associations durant la campagne présidentielle, car "la grande majorité des accidents est le fait de conducteurs qui savent être au-dessus de la limite légale".