Pollution à Arbois : l'inextricable situation

De nouvelles analyses, mauvaises, devraient une fois encore pousser les habitants à quitter leurs maisons.

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Pollution à Arbois : l'inextricable situation

Ils se croyaient sortis d'affaire un an et demi après une pollution accidentelle au dichloropropane dans un quartier d'Arbois et voila que de nouvelles analyses révèlent des taux très importants de polluants dans certaines maisons. Déception et incompréhension des riverains.

Les familles qui avaient pu regagner leur logement pourraient à nouveau quitter leurs maisons aujourd'hui. Les taux de chlorure d'hydrogène présent dans l'air ont dépassé le stade critique. Chez une famille, le taux est même revenu au stade qu'il avait atteint il y a 18 mois.

Toute cette histoire a commencé il y a un an et demi, le 18 septembre 2010, alors qu'un viticulteur âgé de 90 ans déversait dans ses canalisations du dichoropropane. Pour détratrer, précisera-t-il plus tard. Résultat : le produit, qui devient dangereux au contact de l'eau, se répand dans les canalisations, puis dans les égoûts et pollue l'athmosphère des maisons du quartier du petit Changin d'Arbois.

Les émanations de chlorure d'hydrogène provoquent alors chez les habitants des nausées, des troubles digestifs, des maux de tête et des picotements. 9 familles doivent être évacuées et relogées par la mairie d'Arbois.  Les résultats d'analyses étant encore mauvais, elles ne pourront pas passer Noël dans leurs maisons.

La décontamination est rendue très difficile par la nature même du produit polluant, très volatile, et dont la dangerosité varie en fonction des conditions climatiques.

Depuis,  les familles victimes font des allers-et-retours entre leurs maisons et des logements provisoires, au fur et à mesure des analyses, bonnes ou mauvaises.

Aujourd'hui, le taux d'alerte a été franchi dans plusieurs habitations. Une famille est même exposée à des taux équivalents à ceux présents il y a 18 mois.

En cause, vraisemblablement, une expérience opérée il y a quelques semaines : les habitants touchés ont été invités à couper leur VMC (système d'aération) pour vérifier que la pollution avait bien disparu. Au bout de trois semaines, des prélèvements ont été effectués. Et manifestement, la pollution est toujours là. 

Les habitants concernés ont été invités par l'Agence régionale de santé à remettre en route leurs systèmes d'aération.

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2010 : Premières nuits ailleurs : difficile pour les habitants

2010 : L'impossibilité de réintegrer son logement

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