Le porte-parole du PS dément les propos d'Arnaud Montebourg qui doutait qu'un accord ait été trouvé
L'accord conclu en novembre dernier entre le PS et EELV (Europe-Ecologie-Les Verts) est jugé trop généreux par certains socialistes, dont le député de Saône-et-Loire.
Le président socialiste du conseil général de Saône-et-Loire avait déjà protesté en janvier contre l'accord PS/EELV, à cause de conflits dans son département. Il se disait décidé à le contester, quitte à être "exclu" de son propre parti. Dans son propre département, le 3e homme de la primaire socialiste soutient la dissidente Edith Gueugneau, qui se présente face au candidat d'Europe Ecologie-Les Verts, Nicolas Guillemet.
Arnaud Montebourg, qui était l'invité de BFM TV/Le Point/RMC dimanche 1er avril 2012, est revenu sur la question. Le député de Saône-et-Loire a déclaré que l'accord avec les Verts "a sa place, mais c'est un accord qui pose un certain nombre de problèmes et de questions qui ont été pointées". "Il n'est pas écrit que l'accord soit trouvé à ce jour", a-t-il dit dimanche.
Dès ce lundi 2 avril 2012, le porte-parole du PS Benoît Hamon a démenti les propos d'Arnaud Montebourg. "Là où il y a des difficultés, nous essaierons de les régler, mais cet accord est un accord qui nous engage", a-t-il dit.
Le texte signé entre EELV et le PS prévoit qu'une soixantaine de circonscriptions sont réservées aux écologistes (pour une bonne vingtaine de députés élus en cas de victoire de la gauche). Seules huit circonscriptions posent problème à ce jour, selon le PS.