L'eurodéputée originaire de Saône-et-Loire se défend contre des propos "inélégants" envers elle.
L'eurodéputée Rachida Dati s'est défendue bec et ongles contre les attaques dont elle s'estime la cible, vendredi 16 décembre 2011. Sur i-TELE, elle a pourfendu les "héritiers" et les propos "pas élégants".
Rachida Dati est maire du VIIe arrondissement de Paris depuis 2008. Elle est en conflit avec le Premier ministre François Fillon, qui souhaite lui aussi se présenter dans cette circonscription parisienne aux législatives de 2012. Cet arrondissement fait partie de la 2e circonscription de la capitale, alors "aujourd'hui, ça veut dire quoi : j'étais en bail précaire ? Pousse-toi de là que je m'y mette ?", a déclaré Mme Dati.
Répondant à la proposition de la ministre Nadine Morano, lui suggérant de se présenter à Châlon, la ville de Saône-et-Loire où elle a grandi, Mme Dati a lancé : "ce sont des propos ni élégants, ni républicains. On dit à quelqu'un retourne chez toi, si vous voyez ce que je veux dire..." A plusieurs reprises, elle a martelé : "moi j'ai bossé".
Quant à la lettre de remontrances que lui a adressée le député UMP parisien Bernard
Debré, elle a lancé : "j'en ai marre des commentaires des héritiers. Moi, je n'ai hérité de rien. Ma vie, c'est du travail". "J'en ai un petit peu assez d'être l'objet de menaces, de pressions", a-t-elle dit. Pourrait-elle se présenter hors de l'UMP ? "Je suis déterminée à être candidate aux législatives dans cette circonscription", répond-elle.