La maire du VIIe arrondissement a confirmé qu'elle se présenterait à Paris pour les législatives de juin 2012.
Interrogée par RTL vendredi 13 janvier 2012, l'eurodéputée UMP originaire de Saône-et-Loire a réaffirmé qu'elle serait candidate. Elle a dénoncé une "régression" dans la parité.
Rachida Dati a assuré qu'elle serait candidate "là où je suis élue", sans préciser si ce serait dans la 2e circonscription contre M. Fillon ou dans la 12e qui comprend une partie du VIIe arrondissement. Craint-elle d'être exclue ? "Chiche ! Alors là, vraiment, chiche !"
Interrogée à propos de la candidature du Premier ministre dans la 2e circonscription, elle a déclaré : "ce n'est pas du tout une candidature de reconquête, c'est une candidature de pantouflage". "Je considère qu'elle nuit à la campagne de Nicolas Sarkozy, qui a besoin d'unité, de sérénité", a-t-elle dit, assurant que M. Fillon ne l'a "jamais appelée, ni informée".
"L'honneur est vraiment de mon côté"
"Evidemment, je serai candidate aux législatives à Paris", a dit l'ex-garde des Sceaux, notamment pour représenter "tous ceux qui ne sont pas des héritiers de la politique ou ne bénéficient pas d'un système de cooptation politique". "L'honneur est vraiment de mon côté", a assuré celle qui fut porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. "J'attendais du Premier ministre beaucoup plus d'élégance, beaucoup plus de courage".
Rappelant "l'échec cuisant" de la liste des amis de M. Fillon aux sénatoriales dans la capitale, Mme Dati a lancé : "J'interpelle les Parisiennes : il n'y a aucune femme investie sur des circonscriptions de droite". "On est passé de trois députées à zéro. Quel progrès !", a-t-elle ironisé en rappelant que "les juppettes" - ces membres du gouvernement d'Alain Juppé en juin 1995 promptement débarquées à l'automne - avaient "coûté cher" au Premier ministre d'alors.