Le sénateur-maire de Dijon trouve le président de la République convaincant dans son discours aux Français
François Hollande a annoncé un tour de vis de 30 milliards d'euros en 2013, lors d'une intervention télévisée dimanche 9 septembre 2012.
10 milliards d'économies de dépenses publiques, 10 milliard d'impôts sur les ménages "les plus favorisés notamment" et 10 milliards sur les entreprises : le chef de l'Etat a promis dimanche soir sur TF1 d'assumer "toute la responsabilité" de l'exécutif, de "fixer le cap" mais aussi le "rythme et les étapes" de "l'agenda du redressement" de la France qu'il promet de boucler en "deux ans".
"La présidence de combat a commencé", estime Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. "Les déclarations du président de la République inaugurent une période de mobilisation générale de la Nation pour le redressement du pays. La présidence de combat a commencé. Le ministère du Redressement productif y prendra toute sa part avec force et un engagement total", a déclaré l'ancien président du conseil général de Saône-et-Loire.
De son côté, François Rebsamen, a "trouvé François Hollande dans un langage de vérité, convaincant, fixant le cap pour le pays, donnant même un agenda du redressement". "Oui, 2013 sera l’année de l’effort maximum", a dit le sénateur-maire de Dijon, interrogé par France Info.
"Une année d'efforts, la France en est capable"
"Il faut bien voir quand même que la droite après dix ans de pouvoir nous laisse une croissance atone, quasiment à zéro, et donc on a pris un objectif, un engagement, le président de la République l’a pris : 3 % maximum de déficit budgétaire. Ça suppose une année d’efforts.
Une année d’efforts, la France en est capable, à condition que ce soit dans la justice. Donc il y en aura pour les grandes entreprises, bien évidemment, Total qui ne paie pas d’impôts en France. Et puis dix milliards d’euros d’économies sur le budget de l’État, ce n’est pas rien. Et puis dix milliards d’euros de participation des ménages, notamment des plus aisés, par la réduction des niches fiscales, c’est un effort partagé dans l’intérêt de tous pour redresser notre pays et retrouver la voie de la confiance", a conclu François Rebsamen.