Le sénateur-maire de Dijon a accusé mercredi 11 janvier 2012 le président de l'Assemblée nationale.
Le président du groupe PS du Sénat, François Rebsamen, a accusé le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer "d'imiter les bruits du chien" dénonçant "les invectives permanentes" de la majorité contre les socialistes.
"Quand il était député, les députés de gauche lui disaient : "Accoyer cesse d'aboyer!", je pensais qu'avec la fonction il avait pris de la hauteur, je crains qu'il ne soit revenu à ses amours premiers c'est-à-dire d'imiter les bruits du chien" a lancé le sénateur-maire de Dijon lors de la présentation de ses voeux à la presse.
Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a déclaré que les conséquences économiques et sociales d'un rendez-vous "raté" en 2012 seraient comparables "à celles provoquées par une guerre".
"Je souhaite que cette campagne débatte du fond et ne se laisse pas aller à des invectives permanentes", car "dans ce tumulte le débat de fond a du mal à percer et cela permet à la droite de ne pas parler du bilan du président de la République" a ajouté M. Rebsamen. Pour lui "son bilan est assez simple, il pourrait se résumer par Gandrange et Seafrance, par le million de chômeurs supplémentaires ou par les 337 000 Français sous le seuil de pauvreté, par les 4 millions de personnes qui n'ont plus de complémentaire santé, par les 80.000 suppressions de postes dans l'éducation nationale".