"Tout ne va pas se faire en trois mois", déclare le sénateur-maire de Dijon ce vendredi 24 août 2012.
Alors que l'université d'été du PS débute aujourd'hui, François Rebsamen - interrogé sur France Info depuis La Rochelle - a taclé les socialistes qui critiquent le gouvernement.
"Il est un peu tôt pour critiquer le gouvernement. Les critiques sont malvenues. Ceux qui ont été élus grâce au programme de François Hollande devraient être un peu plus respectueux de ses engagements", estime le président du groupe socialiste au Sénat.
Le maire de Dijon ne se laisse pas abattre par le sondage CSA-Les Échos, qui indique que la cote de confiance de François Hollande et celle de Jean-Marc Ayrault passent sous la barre des 50%. "Ça ne va pas gâcher le plaisir" de la famille socialiste de se retrouver estime François Rebsamen.
"Nous ne pensons pas qu'on va rétablir la situation économique de notre pays, redonner confiance et espoir à l'ensemble des Français en 100 jours. Il y a une impatience légitime. Elle est le fruit de la situation que les socialistes ont trouvé au début du mois de juin." Pour le sénateur-maire de Dijon, il faut laisser du temps au temps pour que les mesures prises portent leurs fruits. "Tout ne va pas se faire en trois mois", explique-t-il. "Nous travaillons, nous avons confiance."
François Rebsamen a aussi réaffirmé qu'il n'est pas candidat à la succession de Martine Aubry à la tête du PS si cette dernière venait à partir. "Je pense que c'est à elle de nous dire qui elle voit pour lui succéder. Je pense que les militants suivront les propositions qu'elle nous fera". Selon l'élu bourguignon, le nom du successeur de Martine Aubry devrait être connu assez rapidement, "avant le congrès de Toulouse" en octobre prochain, dit-il. |