Le sénateur-maire de Dijon a interrogé Claude Guéant sur l'affaire mettant en cause la police des polices.
François Rebsamen a interpellé le ministre de l'Intérieur lors de la séance des questions au gouvernement, qui s'est déroulée au Sénat jeudi 12 janvier 2012.
Le président du groupe PS au Sénat a demandé au ministre quelle autorité avait diligenté l'enquête de l'IGS et sur l'ordre de qui l'IGS a utilisé "des documents qui auraient été truqués" dans cette enquête. "Ce qui est en cause, c'est l'honneurde la police républicaine", a déclaré François Rebsamen.
"Une fois de plus l'approximation et l'amalgame servent de raisonnement", a rétorqué Claude Guéant, en accusant : " Vous mettez en cause le préfet de police (de Paris Michel Gaudin, entendu dans cette affaire) au motif qu'il est proche du gouvernement". "Vous m'avez mis hier en cause directement", a ajouté le ministre, assurant: "je n'ai rien à voir avec cette histoire". "Il y a des limites à tout, il y a des choses qui sont insupportables", a dit M. Guéant d'une voix blanche, en fustigeant les "arguments invraisemblables" de ses détracteurs.
"Puisque j'ai été mis en cause directement dans une enceinte qui n'était pas une assemblée parlementaire, je vous indique que dès cet après-midi, je demande au garde des Sceaux de poursuivre en diffamation M. Bruno Le Roux", député socialiste, qui a accusé le ministre d'être "au cœur" de l'affaire d'enquête présumée de l'IGS, a conclu Claude Guéant.
Pascal Mailhos, préfet de Bourgogne et ancien patron des Renseignements généraux, a été entendu par les juges dans l'affaire de l'Inspection Générale des Services. "La police des polices" étant soupçonnée d'avoir truqué une procédure, pour impliquer trois hauts fonctionnaires réputés proches de la gauche, lors de la présidentielle de 2007. |