Saône-et-Loire : du rififi chez les socialistes

Christophe Sirugue, député-maire de Chalon, dénonce les "élucubrations" d'Arnaud Montebourg.

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Le député-maire PS de Chalon-sur-Saône n'apprécie pas les commentaires du député-président du conseil général de Saône-et-Loire sur les candidats de sa propre famille politique qui briguent une investiture pour les législatives de 2012.

C'est dans une ambiance électrique que les militants socialistes de Saône-et-Loire s'apprêtent à désigner jeudi 1er décembre 2011 les candidats qui seront investis par le Parti socialiste dans les cinq circonscriptions du département.  

Christophe Sirugue, qui se présente dans la 5e circonscription, a indiqué qu'il "s'appliquerait" la règle du non-cumul des mandats. "Simplement, comme j'exerce un premier mandat de maire, j'ai demandé à la direction de mon parti qu'on puisse m'autoriser à aller jusqu'en 2014. C'est sur cette base-là que je peux être candidat aujourd'hui", a dit-il précisé quand il a fait acte de candidature.

Interrogé sur ce sujet par le Journal de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a déclaré : "Christophe Sirugue s’est engagé à respecter la loi du parti de non-cumul des mandats, c’est très bien. Les Chalonnais vont pouvoir se dire qu’ils auront un nouveau maire dès le mois de septembre 2012."

"Le temps des seigneuries est terminé"

Cette déclaration a fait bondir le député-maire de Chalon-sur-Saône qui lui a adressé une réponse cinglante : 
"Qu’Arnaud Montebourg, champion du non cumul des mandats mais député et président du conseil général pendant 4 ans ait choisi de ne pas se représenter sur sa circonscription, sans doute plus par crainte du suffrage universel que par abnégation, cela le regarde. Qu’il en appelle au respect des règles du Parti socialiste alors qu’il s’en est souvent affranchi, nous y sommes habitués.
 
Mais, le temps des seigneuries est terminé depuis longtemps et les candidats n’ont pas à être jugés par quiconque mais désignés par les militants. Arnaud Montebourg est président du conseil général de Saône-et-Loire et que président du conseil général. Il ne lui revient pas de décider à la place des autres de ce qui sera fait sur les différents territoires du département.
 
Avant de crier victoire, il y a une présidentielle à gagner, des législatives à remporter et ces scrutins exigent plus d’unité que de discours prospectifs hasardeux, dès lors, pour moi, ces élucubrations n’engagent que leur auteur", conclut Christophe Sirugue.


Le Parti socialiste avait déjà un dossier embarrassant sur les bras : Rémy Rebeyrotte, le maire PS d'Autun se présente dans la 3e circonscription de Saône-et-Loire sous l'étiquette "divers gauche" face au candidat qui sera investi officiellement par les militants. Voilà qu'un autre conflit débute. La campagne des législatives s'annonce plus difficile que prévu. 

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