Le Haut-Saônois participe à l'exposition Titanic de Cherbourg. Il a reconstitué une couchette de 3ème classe.
C'était il y a cent ans. Le Titanic, paquebot mythique, s'enfonçait dans les eaux au large de Terre-Neuve, la nuit du 14 au 15 avril 1912. Environ 1500 personnes disparaissaient à la suite du naufrage.
Depuis l'accident, l'histoire du Titanic n'a cessé d'intriguer et de passionner les foules. Des dizaines et des dizaines de romans, films et même bandes dessinées ont retracé le périple du navire construit à partir de 1909.
Pour les cent ans du drâme, une exposition se déroule à Cherbourg, là où le Titanic s'était arrêté pour faire monter 281 passagers. Pierre Dexet, ébéniste franc-comtois, s'est joint au projet de reconstruction d'une partie du paquebot. Lui, s'est chargé de reconstituer, entre-autres, une couchette destinée à accueillir les passagers de deuxième et troisième classes.
L'artisan de 60 ans, installé à Purgerot, a commencé par se documenter avant de débuter la création. En effet, il était indispensable qu'il respecte au plus juste les installations présentes à bord du Titanic. Les passagers de deuxième classe n'étaient pas en reste et bénéficiaient de cabines souvent équivalentes à la première classe d'autres navires. Pour ceux qui embarquaient en troisième, il existait des cabines proposant de 4 à 8 couchettes, et de petits dortoirs pour les hommes et les femmes célibataires.
Les billets de première classe coûtaient alors 4000 $, ce qui reviendrait à 50000 $ aujourd'hui. En troisième classe, ils s'élevaient à 50 $, l'équivalent de 625 $ actuels.
Le Titanic a coûlé il y a cent ans, mais son histoire elle, remonte toujours à la surface.