Au 1er juillet, les étiquettes devront comporter une nouvelle mention pour limiter les risques d'allergies
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A partir du 1er juillet, les nouvelles étiquettes des bouteilles de vin devront mentionner la présence éventuelle de traces d'œufs ou de lait, 2 produits susceptibles de déclencher des allergies. Une mesure qui laisse les viticulteurs sceptiques.
Cette mesure est la conséquence d'une règlementation européenne qui impose que les produits allergènes comme l'ovalbumine, la caséine et le lyzozyme soient mentionnés sur les aliments. Le vin en était jusque-là exempté. Ce ne sera plus le cas à partir du 1er juillet pour tous les vins mis en bouteilles après cette date.
Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments, les 2/3 des vins français contiennent des traces d'œufs ou de lait, des produits utilisés pour "coller" les vins, autrement dit pour les clarifier. La méthode la plus ancienne de "collage" consiste d'ailleurs à utiliser du blanc d'œuf qui permet d'agglomérer les particules en suspension dans le vin et les faire tomber au fond de la cuve, ce qui rend le liquide parfaitement clair. D'autres "colles" non allergènes peuvent être utilisées, comme les protéines de blé et de pois ou encore le collagène de poisson, tous autorisés par la réglementation européenne.
Pour certains, la mesure semble exagérée car seulement 0,3% des adultes sont allergiques aux produits à base d'œuf et 1% aux protéines de lait. D'autre part, les étiquettes de bouteilles de vin comportent déjà de nombreuses mentions (présence de sulfites, logo concernant les femmes enceintes) et cela va surcharger une étiquette déjà petite. Pour répondre à cette question, la Commission européenne pourrait décider de créer un pictogramme signalant la présence d’œuf ou de lait.