Les crues ont des répercussions importantes pour les agriculteurs et notamment pour les céréaliers qui craignent de grosses pertes. En effet, les terres sont devenues moins perméables, en raison de mauvaises pratiques agricoles entre autres.
C’est la quatrième fois en cinq ans que Francois Prulière voit ses récoltes touchées dans la vallée de Cézy, près de Joigny. Le blé qui est sous l’eau depuis quatre jours n’est pas encore menacé. Mais, ce n’est pas le cas du colza qui est très sensible à l’humidité.
Les conséquences de ces inondations à répétition sont accentuées par les pratiques agricoles mises en œuvre depuis des décennies.
Normalement quand il pleut l’eau s’infiltre dans le sol et alimente les nappes phréatiques. Mais, les méthodes de culture favorisent le ruissellement des eaux de pluie qui vont grossir les cours d’eau.
Cela est dû entre autres à l’augmentation de la taille des exploitations et à la disparition de la végétation qui freinait le ruissellement des eaux. Le manque de rotation des cultures a aussi appauvri la terre qui n’est plus aussi poreuse qu’autrefois.