Les inondations sont une calamité pour les agriculteurs. Impossible de travailler tant que les terres sont submergées. Lorsque les semailles ont déjà été faites, tout est perdu. La profession, en grande difficulté, se désole d'avoir à subir encore une telle épreuve, lourde de conséquences.
Il faudra beaucoup de temps avant que les parcelles agricoles puissent être à nouveau travaillées. Le sols sont submergés, gorgés d'eau. Un triste spectacle en vérité pour les agriculteurs, céréaliers et maraîchers, qui d'ores et déjà savent qu'ils auront un manque à gagner.
Avant de pouvoir labourer, semer, il leur faudra attendre. Pire encore pour ceux qui avaient déjà semé. L'orge de printemps est sous les eaux, noyée, et il est illusoire d'espérer qu'elle repoussera lorsque l'eau aura disparue. Une récolte perdue.
A Saint-Denis-les-Sens, Hubert Leprètre, céréalier, avait déjà perdu la moitié de sa récolte. En ce début d'année 2018, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets : 50% de ses champs sont totalement submergés.
Reportage : Agnès Girault-Carlier, Léa Scherer et Loic Le Moigne
Montage : Denis Attal
Intervenant : Hubert Leprètre, Agriculteur céréalier