" J'espère ne pas bafouiller " à trois jours de l'élection de Miss France, la bourguignonne Lou-Anne Lorphelin se confie

Ce samedi 19 décembre, Lou-Anne Lorphelin défendra les couleurs de la Bourgogne lors de l'élection de Miss France. À 23 ans, celle qui poursuit des études de management fait partie des favorites. Mais pour elle, la seule vérité sera celle des votants. 

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C'est entre deux répétitions que Lou-Anne a pris le temps de nous répondre. Engagée depuis plusieurs semaines dans l'aventure Miss France, la Mâconnaise n'est plus qu'à quelques jours d'une cérémonie qui pourrait changer sa vie. 

 

Bonjour Lou-Anne, pour commencer on va évacuer la question que tout le monde vous pose déjà : est-ce-que ça change quelque chose pour vous d'être la petite soeur de Marine Lorphelin ? 

C'est une grande fierté parce qu'elle a un très très beau parcours. Elle a réussi à mener sa vie d'étudiante en médecine avec le monde des Miss et c'est vraiment super. Grâce à Miss France elle a vécu quelque chose d'extraordinaire avec une super année.

Je ne reçois que des compliments par rapport à elle donc c'est vraiment une grande fierté. Cela n'est pas du tout un poids supplémentaire, je vis mon aventure de mon côté. Elle m'aide si j'ai besoin, elle répond à mes questions mais elle n'interfère pas dans mon aventure. Je n'ai pas l'impression d'être " la soeur de " et je suis très fière de ma soeur, son parcours me fait rêver.

 

 

Le fait d'être la " petite soeur " ne vous met donc aucune pression supplémentaire. 

Non parce que la pression je me la mets toute seule. Plus le show approche, plus je stresse par rapport à mes chorégraphies et ma prestation. Ce n'est pas du tout par rapport à ma soeur, ma famille ni mon nom de famille. Cela ne change rien que je sois " soeur de " ou que ma soeur soit inconnue du grand public. J'aurais eu la même pression et le même stress. (rires)

 

En parlant de stress et de pression, vos études (Lou-Anne est en Master 2 Management dans une école de commerce à Grenoble) vous ont aussi amenée à passer des concours, des révisions intenses ou même des examens oraux. Peut-on dire que cela vous a préparé au stress du concours ?

En effet, grâce à mes études j'ai passé de nombreux entretiens, ne serait-ce que pour rentrer dans mon école de commerce actuelle ou lorsque j'étais en classe préparatoire. Je suis aussi en alternance dans un grand groupe, je sais à quel point on peut avoir de la pression. J'ai toujours vécu avec un peu de pression donc c'est un peu mon quotidien. (rires)

 

C'est donc plutôt un stress qui vous stimule. 

C'est ça, ça me stimule et ça me pousse à donner le meilleur de moi-même. Par contre, il ne faut pas avoir trop de stress et c'est ça qui peut me faire perdre mes moyens. J'espère que le jour J je n'aurai pas trop de stress et que je ne bafouillerai pas sur scène si jamais j'ai la chance d'être dans les quinze finalistes et si je dois faire un discours.

Je n'ai pas envie de perdre mes moyens mais si c'est le cas, ça sera comme ça. Dans tous les cas, je ne sais pas ce qui va arriver. Si ça se passe mal c'est que ça devait mal se passer et inversement, si ça se passe bien c'est que ça devait bien se passer. 

 

 

Concernant la préparation, vous êtes actuellement au Puy-du-Fou. Pouvez-vous nous expliquer à quoi ressemble votre quotidien depuis quelques jours ? 

Avant le Puy-du-Fou, on a commencé par une préparation à Versailles. C'était vraiment génial parce que je ne connaissais pas du tout et j'ai eu la chance de découvrir le château de Versailles. On a eu une préparation médiatique avec beaucoup d'interviews et la présence de caméras pendant plusieurs jours. On a aussi réalisé des shootings photo et j'ai eu la chance de faire des couvertures de magazine. 

On a également eu différents cours dispensés par le comité Miss France sur les bonnes manières, les façons de défiler. C'était vraiment super parce que ce sont des cours qui vont nous servir toute notre vie. 

La préparation s'est poursuivie par les répétitions en arrivant au Puy-du-Fou. En ce moment on apprend la danse, les chorégraphies on continue à apprendre à défiler : faire une belle pause, repartir, garder le regard sur la caméra. On apprend vraiment le monde du spectacle et comment offrir un beau show aux personnes qui seront derrière leur écran. 

 

C'est un travail et un monde que vous découvrez ? 

J'ai déjà fait de la scène puisque j'ai fait douze ans de danse modern-jazz. À la fin de chaque année de danse il y avait une représentation au théâtre de ma ville, à Mâcon. J'ai donc l'habitude d'être sur scène mais le show de Miss France est quand même un show beaucoup plus impressionnant, il y a beaucoup plus de travail.

C'est pareil pour les défilés, j'en avais déjà fait mais là c'est encore différent. Ce sont des défilés avec des ambiances différentes à chaque fois selon la musique. C'est vraiment un autre apprentissage, j'ai à nouveau appris à défiler en fonction du rythme de la musique, de l'ambiance du tableau et du show que l'on veut offrir. Même si j'avais l'habitude d'être sur scène et de défiler, c'est très différent et j'ai à nouveau appris à défiler.

 

De même pour les shooting photo ? 

J'avais réalisé un ou deux shootings en temps que Miss Bourgogne avant de venir ici mais c'est vrai que je ne suis pas encore très à l'aise sur les shooting. Il faut encore que j'apprenne à bien poser mais ça n'est pas encore très naturel (rires)

 

 

Après plusieurs semaines de vie commune, des liens d'amitiés se sont-ils créés avec d'autres participantes ? 

Oui tout à fait, les activités servent aussi à cela. On apprend à se découvrir, à se connaître, parce que pendant les répétitions on n'a pas vraiment le temps de discuter. On est à fond toute la journée, on doit apprendre les chorégraphies, les répéter, s'entraîner à faire nos pauses en bout de proscenium... C'est vrai que les moments d'activités c'est génial parce que l'on apprend à se découvrir, à mieux se connaître et à créer de belles amitiés. 

J'en suis très étonnée parce qu'on nous dit tout le temps que dans le concours Miss France il y a de la concurrence, de la compétition, et que certaines filles sont moins agréables que d'autres. Cette année ça se passe super bien, je change de groupes de personnes, je parle avec des filles différentes toute la journée, c'est très agréable d'autant plus qu'on est ensemble toute la journée. 

 

Oui bien sûr j'ai vu que j'étais dans les favorites mais j'attends de voir le soir de l'élection.

 

À quelques jours de la cérémonie vous faîtes figure de favorite, notamment sur les réseaux sociaux où vous êtes suivie par près de 52 000 personnes. Comment le vivez-vous ? 

En interne je ne le ressens pas vraiment, je le découvre un peu le soir quand je regarde mon téléphone et que je vois que je suis identifiée dans des journaux ou des publications sur les réseaux sociaux. Mais je prends beaucoup de recul par rapport à cela parce que ce sont des sondages qui sont fait sur instagram.

Il faut savoir que le soir de l'élection les personnes qui votent ne sont pas forcément présentes sur les réseaux sociaux, il peut y avoir des personnes âgées, des mères et des pères de famille. L'élection de Miss France est une élection qui se regarde en famille et pour moi les réseaux sociaux ne sont pas vraiment représentatifs du choix des Français.

Oui biensûr j'ai vu que j'étais dans les favorites mais j'attends de voir le soir de l'élection. Tout peut changer, tout peut arriver, il ne faut pas se fier à ces sondages là. Je n'ai pas envie d'être déçue donc je n'imagine rien même si j'espère gagner et je vais tout faire pour !

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