A l'occasion de la nouvelle édition d'"En revenant du marché", le conservatoire de Joigny a accueilli les répétitions de la Nouvelle société bigophonique maillotine, un drôle d'ensemble qui ressuscite un instrument loufoque.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pour certains, c'est une fleur. Pour d'autres une abeille... Voire un bretzel. Qu'est-ce qu'un bigophone ? Un "kazoo améliorié", nous répond-on au conservatoire de Joigny (Yonne). Plus précisément, une version modifiée de cet accessoire - un tube fermé par une membrane qui modifie la voix - destiné à amplifier le son et laisser libre cours à la fantaisie de son créateur. Inventé par le Parisien Romain Bigot au XIXème siècle, cet étrange instrument a peu à peu sombré dans l'oubli pour ne plus évoquer qu'un synonyme de "téléphone".



Une ellipse qui a pris fin pour les Joviniens, grâce à la toute Nouvelle société bigophonique maillotine. Depuis début mai, l'ensemble déambule dans les rues de la commune à l'occasion de l'édition 2018 d'"En revenant du marché", une manifestation musicale qui fait la part belle aux instruments insolites. Au bras de chacun de ses membres, un bigophone qu'il lui a fallu concevoir et apprivoiser.

"Le départ, c'est le chant"


"Si tu souffles, ça ne sert à rien, prévient un jeune adepte. C'est le bout de plastique qui fait vibrer la note que tu donnes."  Depuis décembre dernier, Serge Dutrieux a délaissé son violon pour passer le costume de chef d'orchestre, si ce n'est de chef de choeur. "Le kazoo ne fonctionne que si l'on chante dedans, renchérit-il. Si on souffle, ce n'est pas comme une flûte ou un hautbois, ça ne fait aucun son. Le départ c'est le chant, ensuite le kazoo donne un timbre particulier et fait un son nasillard. Il y a eu des fanfares de kazoos fin XIXème siècle assez cocasses !"


Il aura donc fallu plusieurs mois de répétitions au sein du conservatoire de Joigny pour passer maître dans cet art délicat. "Créer son bigophone, ça nécessite d'avoir des idées et savoir comment faire donc on a des intervenants autour de ça, expose Thierry Bouchier, directeur de l'établissement. Au niveau de la musique, le kazoo permet pour le chant de travailler le souffle." La Nouvelle société bigophonique maillotine donnera encore deux occasions de se laisser séduire, le 9 et le 23 juin.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information