Soldat français tué en Irak : ”Sans eux, il n’y aurait pas de paix”, l’hommage de Dole à Nicolas Mazier

Au lendemain de l’hommage national rendu aux Invalides à ce militaire originaire du Jura, ce sont les habitants de sa ville qui ont soutenu ce mercredi 6 septembre sa famille lors d’une cérémonie à Dole.

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Les drapeaux de Dole en berne. Ce mercredi, les habitants qui le souhaitaient ont pu accéder à un registre de condoléances mis en place à l'hôtel de ville. 

Ces deux hommes ont tenu à faire le déplacement. ”Sans eux, il n’y aurait pas de paix. Je suis venu ce matin mettre un mot pour la famille, et on sera aussi présents au cimetière en temps que porte-drapeaux” précise au micro de Fleur de Boer un ancien combattant du canton de Gendrey qui a participé à des opérations extérieures de l’armée française en Afrique.


La cérémonie d’hommage s’est ensuite déroulée vers 16h45 au monument aux morts du cimetière Landon, loin de la presse et des caméras, selon le souhait émis par la famille du militaire. Une cérémonie néanmoins organisée par la ville de Dole avec cette dernière. “Ils ont souhaité que cet hommage lui soit rendu compte tenu du don qu’il a fait de sa personne pour la France, pour combattre le djihadisme” explique Jean-Baptiste Gagnoux, maire LR de Dole. L’élu avait connu le militaire français, il y a une dizaine d’années. Il garde le souvenir d’un homme investi, motivé, souriant, animé d’une joie de vivre. 

Nicolas Mazier restera un enfant de Dole qui a donné sa vie pour la France, pour notre sécurité, notre liberté.

Jean-Baptiste Gagnoux, maire LR de Dole


C’est la première fois depuis l'engagement de l'armée française en Afrique qu’un militaire de la cité doloise trouve la mort. 

Qui était Nicolas Mazier ?


Le sergent Nicolas Mazier avait 31 ans. Il est décédé le 29 août au cours d'une opération de reconnaissance en appui des forces irakiennes à une centaine de kilomètres de Bagdad, où le groupe a essuyé une embuscade de djihadistes de l'État islamique (EI). L’homme a essuyé une riposte de tirs.

Il opérait depuis le 19 juillet 2023 dans le cadre de l'opération Chammal, le volet français de l'opération de la coalition internationale Inherent Resolve contre l'EI, initiée en 2014, et qui compte 600 militaires français déployés dans la région.

Célibataire et sans enfants, cet ancien engagé volontaire de l'armée de terre avait rejoint l'armée de l'air et de l'espace en 2017, avant d'être affecté dans les forces spéciales en 2021. Aux Invalides, mardi 6 septembre, Nicolas Mazier, aviateur du commando parachutiste de l'Air n°10 (CPA n°10) a été décoré de la croix de la valeur militaire avec palme et de la médaille militaire à titre posthume, lors d'une cérémonie très sobre devant sa famille et ses anciens frères d'armes.

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